FFAB

Fédération Française d’Aïkido et de Budo

 Aïkikaï de France - Comité Interdépartemental d'Alsace

 


 


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But et fonctions du Comité interdépartemental d'Alsace FFAB - Aïkikai de France

 

Le Comité interdépartemental d'Alsace FFAB - Aïkikai de France (anciennement "Ligue d'Alsace") a été créée le 12 janvier 1983. Son siège est fixé au domicile du Président, 8 rue des Muses 68390 Sausheim.

Le Comité interdépartemental d'Alsace FFAB - Aïkikai de France a pour objet de représenter la F.F.A.B. – Aïkikaï de France et de faire respecter les règlements fédéraux dans son ressort territorial, en conformité avec les statuts fédéraux.

Elle a également pour but d’organiser, diriger, développer et contrôler l’Aïkido et les Budos ou disciplines affinitaires.

Le rôle du Comité interdépartemental d'Alsace FFAB - Aïkikai de France vis-à-vis de la Fédération est essentiellement celui d’un organisme déconcentré de la Fédération.

Le Comité interdépartemental d'Alsace FFAB - Aïkikai de France veille au respect de la charte de déontologie du sport, établie par le Comité National Olympique et Sportif Français. Elle peut organiser toute manifestation se rapportant à l’Aïkido (stages, démonstrations, sessions de passage de grade).

Elle peut mettre en oeuvre toute publication, document, bulletin, journal, revue, programme, périodique, tracts, site internet, documents audiovisuels, et d’une façon générale tout moyen légal propre au développement de l’Aïkido en Alsace.

Elle organise dans le cadre de l’Ecole Fédérale des Cadres, une Ecole Régionale pour assurer la formation continue des dirigeants techniques et administratifs de la Ligue.

Le Comité interdépartemental d'Alsace FFAB - Aïkikai de France est représentée dans les différentes Commissions régionales ou départementales intéressant l’Aïkido, et participe au jury d’examen pour les passages de grades Dan (1er et 2ème) et du Brevet Fédéral.

 

Historique

 

Maître Nobuyoshi Tamura débarqua à Marseille en Novembre 1964, accompagné de son épouse Rumiko, pour enseigner l’Aïkido qu’il avait appris et pratiqué quotidiennement avec O’Sensei Morihei Ueshiba, le fondateur, pendant 18 années comme « uchi deshi » élève interne.

Il avait été précédé dans les années 50 par quatre autres japonais (Mochizuki, Noro, Nakazono et Tadashi Abe) mais qui n’avaient pas créés de réelles structures pour organiser l’Aïkido en France.

Il y avait donc tout à faire. Au tout début, Tamura Sensei enseignait l’Aïkido à la fin des cours de Judo de M. Jean Zin à Marseille. N’ayant pas de dojo à lui, c’était le seul moyen de faire connaître notre discipline et de former un petit noyau d’élèves.

Rapidement, les qualités techniques et humaines de Tamura Sensei firent se rassembler tous ceux qui pratiquaient déjà l’Aïkido et en 1967, la France comptait déjà 2000 pratiquants. Une association fut alors créée, l’Union Nationale d’Aïkido (U.N.A.).

Au début des années 70, l’U.N.A fut intégrée dans la Fédération Française de Judo et Disciplines Associées (FFJDA). Ainsi, elle pouvait bénéficier de la structure d’une fédération puissante et continuer à se développer dans ses clubs. En 1979 l’Aïkido comptait 12500 pratiquants licenciés à la FFJDA qui, elle, rassemblait plus de 500 000 membres.

En Juillet 1982, au stage de Lesneven en Bretagne, Tamura Sensei déclara: « Les Aïkidokas doivent être maîtres de leur sort, seuls responsables de leur discipline, il y va, dans le domaine technique et administratif, de notre dignité. Créons notre propre fédération qui nous permettra une totale autonomie et un développement indépendant comme au Japon et comme l’aurait souhaité O’Sensei. »

Nous déposâmes alors les statuts de la F.F.L.A.B. (Fédération Française Libre d’Aïkido et de Budo).

Malheureusement, tous les pratiquants ne suivirent pas, beaucoup d’entre eux, presque la moitié, refusèrent de quitter la FFJDA par intérêt personnel. Ce fut le cas en Alsace.

Aussi, le 12 janvier 1983 seul quelques aïkidokas mettaient en place les structures de la FFLAB en Alsace. Les autres pratiquants de la région (plus de mille) restèrent derrière leur DTR à la fédération de Judo.

En Lorraine, ce fut plus simple puisque le DTR suivit tout de suite Tamura Sensei et la FFLAB entraînant dans son sillage la quasi-totalité des aïkidokas lorrains.

En 1984, la fédération de Judo FFJDA décida de se séparer de tous les pratiquants d’Aïkido qui restaient sous sa tutelle. Ceux-ci se trouvèrent donc devant deux possibilités :

- soit nous rejoindre à la FFLAB,

- soit créer une autre fédération qui fonctionnerait parallèlement à la nôtre.

Evidemment, la deuxième solution fut adoptée. Ainsi, la FFAAA (Fédération Française d’Aïkido et Arts martiaux Affinitaires) fut créée.

Un peu plus tard en 1985, la FFLAB qui demandait son habilitation auprès du Ministère de la Jeunesse et des Sports l’obtint, tout comme la FFAAA, et perdit son « L » pour devenir FFAB du fait de son rattachement à un ministère d’Etat.

Depuis, les deux fédérations fonctionnent toujours en parallèle. La FFAB est dirigée techniquement par TAMURA Sensei assisté par des C.E.N. (Chargé d’Enseignement National) et des C.E.R. (Chargé d’Enseignement Régional) dans les régions. La FFAB regroupe environ 30 000 pratiquants.

Depuis fin 1995, l’U.F.A (Union des fédérations d’Aïkido) a été créée à la demande du Ministère. Chaque fédération garde son autonomie administrative, technique, financière et sa spécificité. L’UFA regroupe les deux fédérations pour les passages de grade Dan et les brevets d’Etat qui se font en commun avec des jurys composés de techniciens des deux fédérations.

Aujourd’hui, le ministère pèse de tout son poids pour créer une seule structure fédérale. Cette structure, les fonctionnaires de l’Etat ont du mal à l’imaginer autrement qu’avec des schémas organisationnels sportifs. Dans le domaine de l’Aïkido, qui échappe aux contraintes de la compétition, une forme de souplesse de fonctionnement interne conviendrait mieux à la richesse culturelle de la discipline.

Ayons conscience de ce que nous sommes à ce moment de l’évolution de l’Aïkido français. Soyons fiers de pouvoir unir nos forces autour de l’enseignement d’un Sensei exceptionnel qui nous aide à mieux comprendre l’Aïkido.

Soyons capable, avec d’autres partenaires au sein de l’UFA, de promouvoir une étude de l’Aïkido dans ses dimensions d’éducation, de tolérance et de spiritualité.